Les neiges bleues de Piotr Bednarski
Les neiges bleues de Piotr Bednarski
Livre de Poche / 187 pages
Petia (Pierre) est un jeune garçon né d'une famille polonaise atypique : son père est un petit noble polonais et militaire de carrière, sa mère surnommé par tous ''Beauté'' est d'origine caucasienne, juive elle vit dans une révérence mystique au Livre. La vie de la famille bascule lorsqu' en 1939 la Pologne se voit partagée entre l' Allemagne hitlérienne et la Russie stalinienne. Le père est fait prisonnier, envoyé en camp de travail loin de sa femme et de son fils exilé en Sibérie et assigné à résidence dans ce bourg de bout du monde où se déroule ces courts souvenirs.
On découvre au fil de ces brefs récits un monde dont on continue à découvrir la dureté et l'horreur. La peur perce dans certains passages mais les souffrances des peuples soumis à la répression de l' époque est toujours maintenue à distance par l'écriture de Piotr Bednarski. Elle nous rappelle la naïveté et l'innocence d'un enfant, simple mais belle on sent qu'elle a été travaillé et retravaillé par l'auteur. À défaut de spontanéité on a recherché
la perfection et c'est à mon goût bien dommage. Malgré son sujet ce roman autobiographique est construit de manière extrêmement conventionnelle, '' à la manière de'' … Certaines scènes m' ont paru parfois étrangement théâtrale et je me demande qu'elle est la part réelle des souvenirs propres à l'auteur et celle de la pure invention romanesque. Ceci dit et mit à part, c'est un court livre que je ne regretterai pas d'avoir lu mais on est bien loin pour moi du coup de cœur absolu
Ma note : 3/5
Livre de Poche / 187 pages
Petia (Pierre) est un jeune garçon né d'une famille polonaise atypique : son père est un petit noble polonais et militaire de carrière, sa mère surnommé par tous ''Beauté'' est d'origine caucasienne, juive elle vit dans une révérence mystique au Livre. La vie de la famille bascule lorsqu' en 1939 la Pologne se voit partagée entre l' Allemagne hitlérienne et la Russie stalinienne. Le père est fait prisonnier, envoyé en camp de travail loin de sa femme et de son fils exilé en Sibérie et assigné à résidence dans ce bourg de bout du monde où se déroule ces courts souvenirs.
On découvre au fil de ces brefs récits un monde dont on continue à découvrir la dureté et l'horreur. La peur perce dans certains passages mais les souffrances des peuples soumis à la répression de l' époque est toujours maintenue à distance par l'écriture de Piotr Bednarski. Elle nous rappelle la naïveté et l'innocence d'un enfant, simple mais belle on sent qu'elle a été travaillé et retravaillé par l'auteur. À défaut de spontanéité on a recherché
la perfection et c'est à mon goût bien dommage. Malgré son sujet ce roman autobiographique est construit de manière extrêmement conventionnelle, '' à la manière de'' … Certaines scènes m' ont paru parfois étrangement théâtrale et je me demande qu'elle est la part réelle des souvenirs propres à l'auteur et celle de la pure invention romanesque. Ceci dit et mit à part, c'est un court livre que je ne regretterai pas d'avoir lu mais on est bien loin pour moi du coup de cœur absolu
Ma note : 3/5