Des vies d' oiseaux de Véronique Ovaldé
Des vies d' oiseaux de Véronique Ovaldé
Édition de l'Olivier / 245 pages

« On peut considérer que ce fut grâce à son mari que madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo ». Car c’est lui, Gustavo Izzara, qui, revenant de vacances un soir d’octobre 1997, appelle la police pour qu’elle vienne constater que sa somptueuse villa de Villanueva avait été cambriolée. Un vol pour le moins étrange puisqu’aucun objet n’a été dérobé et que les intrus, apparemment familiers des lieux, se sont contentés d’habiter la maison en l’absence du couple. Vida Izzara va peu à peu sortir de son silence et dévoiler au lieutenant Taïbo la vérité : Paloma, sa fille unique de 18 ans, s’est évaporée du jour au lendemain avec Adolfo, un mystérieux (dangereux?) jardinier, et elle la soupçonne d’être revenue, par effronterie, insolence, nostalgie ? hanter la demeure familiale. Les vies d’oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un nouvel amour, est conduit à se défaire de ses anciens liens, conjugaux, familiaux, sociaux, pour éprouver sa liberté d’exister. Sans plus se soucier d’où il vient ni de là où la vie le mène.
Je suis très embêtée par cette auteure, autant vous le dire tout de suite ce n'est que le deuxième texte que je lis de Véronique Ovaldé, et non je n'ai pas encore lu son précédent roman Ce que je sais de Vera Candida qui vient de rejoindre ma pal, et je ne suis toujours pas séduite. Après la lecture horrible que fut Les hommes en général me plaisent beaucoup, la découverte Des vies d'oiseaux fut un peu plus séduisante. Je l'ai trouvé pas mal mais guère plus. Alors certes il se laisse lire, l'histoire honnêtement n'est pas si mal, par contre je n'ai absolument pas réussi à rester captivé par le déroulement du roman. Tout y est description des maisons, aux paysages, aux villes, aux personnages, à leur passé et à leur caractères jusque là rien de surprenant mais lorsque les dialogues puis les disputes nous sont décrites mot par mot; pour moi ça fonctionne nettement moins bien. Je me suis détachée du texte et l'ennui n'était vraiment pas loin.
Je lirai le très apprécié et récompensé Ce que je sais de Vera Candida en espérant enfin aimé cette auteure !
3/5
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De Véronique Ovaldé, j'ai lu :
Les hommes en général me plaisent beaucoup (mon avis)
Des vies d'oiseaux (ci-dessus)
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7/7, chez Hérisson
Je m'attaque au 2% !!!
8/15, chez Mia